jeudi 3 février 2011

fellag

fellag

mercredi 19 janvier 2011

Slimane Azem

Le chanteur Rabah Asma a repris certains de ses titres. En 1995, Lounès Matoub a repris le titre Effegh A ya jrad tamurt iw, dirigé cette fois contre le pouvoir algérien.
Depuis 2008, la ville de Moissac a décidé d'honorer l'ancien chanteur berbère en donnant une place qui porte son nom.[1]
Il était frère de Ouali Azem, député de 1958 à 1962 sous la Ve République.

Slimane Azem

Après l'indépendance de l'Algérie, il fut très critique à l'égard du régime algérien, et sera en conséquence interdit de diffusion sur les ondes algériennes entre 1967 et 1988. Il décède le 28 janvier 1983 à Moissac en France, où il est enterré, le gouvernement en place alors ayant interdit son retour en Algérie.

Slimane Azem

Il entame alors une immersion précoce dans les tourments de l'exil. Sa première chanson, A Muḥ a Muḥ, consacrée à l'émigration, paraît dès le début des années 1940 : elle servira de prélude à un répertoire riche et varié qui s'étend sur près d'un demi-siècle. Il chantera également contre l'occupation française dans Effeɣ ay ajraḍ tamurt-iw (Ô [nuée de] sauterelles, sors de mon pays). Mais ses chansons traitent aussi des problèmes de ses compatriotes.

Slimane Azem

Il est né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghrane en Grande Kabylie (Algérie française à l'époque). Slimane Azem quitta son village très jeune pour travailler chez un colon à Zéralda. Il arrive en France dès 1937, où il travaille comme aide-électricien à la RATP. Après quelques années de travail obligatoire imposé par l'Allemagne nazie, il prend un café en gérance à Paris et s'y produit les week-ends.